Un guide simple, direct et bienveillant pour t'aider à mieux comprendre les relations.
Tu te demandes si cette pote qui te lance toujours des piques “pour rire”, ce crush qui répond quand ça l’arrange, ou ce “meilleur ami” qui t’épuise, sont juste un peu relous… ou carrément toxiques ? Tu n’es pas seul·e. À l’adolescence, les relations prennent beaucoup de place. Et parfois, elles font plus de mal que de bien.Alors comment savoir si c’est juste un mauvais moment… ou un vrai signal d’alarme ?
Les petits signes qui ne sont pas si petits
Tu sais, ces trucs qui paraissent normaux parce que “tout le monde le fait”… mais qui te laissent mal à l’aise :
- Il/elle te rabaisse, même en rigolant
- Tu as l’impression de devoir mériter sa gentillesse
- Il/elle t’isole ou critique systématiquement tes autres potes
- Tu stresses avant chaque interaction
- Il/elle retourne toujours les situations après avoir déconner
Ces signes ne veulent pas dire que la personne est foncièrement mauvaise, mais que la relation ne te fait pas du bien. Et c’est suffisant pour réagir.

Une relation saine, c’est pas un mythe
Même quand c’est intense, ou que vous vous disputez, une relation équilibrée te laisse de l’air. Tu peux être toi-même sans avoir peur du jugement, tu as le droit de dire ce que tu ressens même quand c’est pas cool, de te tromper sans être humilié·e et de partager des bons moments… et aussi des calmes.
Ce n’est pas toujours simple. Mais tu ne devrais jamais avoir à te tordre pour être accepté·e.
Tu fais quoi si tu te reconnais là-dedans ?
1. Mets des mots dessus. Tu peux écrire, parler à un proche ou même juste le reconnaître intérieurement.
2. Pose une limite. Un message simple : “J’ai besoin de prendre un peu de distance” peut suffire.
3. Entoure-toi. Ne garde pas ça pour toi. Tu mérites du soutien.
4. N’oublie pas : c’est OK de choisir ton bien-être. Même si ça déçoit l’autre. Même si tu culpabilises un peu au début.
Ce que tu vis ne te définit pas
Tu peux avoir été manipulé·e, rabaissé·e, culpabilisé·e… sans que ce soit ta faute. Et tu peux aussi apprendre à repérer les vraies connexions : celles qui t’élèvent, te rassurent, te font sourire sans que tu te demandes pourquoi.
Alors si tu te poses la question… c’est peut-être déjà une réponse.
Et tu mérites mieux. Toujours.